Navigation et pêche de loisirs
Nouvelle réglementation de la navigation sur le Bassin d'Arcachon, réglementation et conseils de bonne pratique de la pêche de loisirs
NOUVEL arrêté PREMAR du 20 juin 2014 concernant navigation et mouillage dans le Bassin d'Arcachon
Télécharger le guide preservation-des-coquillages-2013-01.pdf
TAILLE DES COQUILLAGES: Tailles minimales pour la pêche maritime de loisir (coquillages et crustacés)
voici la liste pour les coquillages et crustacés du Bassin d'Arcachon :
ARAIGNEE DE MER Maia squinado et Maja brachydactyla 12 cm
BOUQUET/ CREVETTE ROSE Palaemon serratus 5 cm
CREVETTES (AUTRES QUE BOUQUET) Crangon spp., Pandalus spp., Palaemon spp. (hors Palaemon serratus), Penaeus spp., Parapenaeus longirostris 3 cm
ETRILLE Polybius henslowi et Necora puber 6,5 cm
HOMARD Homarus gammarus 8,7 cm (LC) (*)
TOURTEAU Cancer pagurus 13 cm
BUCCIN/ BULOT Buccinum undatu 4,5 cm
COUTEAUX Ensis spp., Pharus legumen, Solen spp. 10 cm
COQUE Cerastoderma edule 3 cm
MOULE Mytilus edulis 4 cm
TELLINE Donax spp. et Tellina spp. 2,5 cm
OURSIN Paracentrotus lividus 4 cm (piquants exclus)
PALOURDE EUROPEENNE Ruditapes decussatus 4 cm
PALOURDE JAPONAISE Ruditapes philipinarum 4 cm
PRAIRES Venus verrucosa 4,3 cm
POULPES Octopus vulgaris et Eledone cirrhosa 750 g
PETONCLES Chlamys spp. 4 cm
(*) LC = longueur céphalothoracique.
N'oublions pas qu'une réglementation est spécifique au Bassin d'Arcachon :
- L’huître est interdite de ramassage
- La pêche de la coque et de la palourde doit se faire de jour et à la main dans la limite de 3 litres par personne et 10 litres par navire (la palourde est réouverte le dimanche)
- Depuis 1977, la pêche à pied du bibi est interdite
- On doit se tenir à plus de 15m des parcs à huîtres
A R A I G N É E D E M E R • Longueur totale mesurée entre les rostres jusqu’à la bordure postérieure de la carapace.
ATTENTION ! Prélèvement limité à 6 araignées par personne et par jour en pêche sous-marine réouverte le dimanche)
Pour un loisir écoresponsable
Pêche à pied, du rivage, sur un bateau ou sous l’eau, la pêche maritime est pratiquée par environ 2,5?millions de personnes en France. Aussi son impact sur la ressource n’est-il pas négligeable. Voici les règles de base pour respecter l’environnement.
Vente interdite
Il est interdit de vendre les produits issus de sa pêche. Enfreindre cette interdiction peut coûter très cher, jusqu’à 22 860?€, montant qui peut être doublé en cas de récidive.
Déclaration conseillée
En 2012, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a ouvert un site Internet de déclaration d’activité (pechedeloisir.application.developpement-durable.gouv.fr). Si vous êtes amateur de pêche récréative, vous pouvez vous y inscrire. La démarche reste facultative mais permet de recevoir des informations sur la réglementation en vigueur, la sécurité et les bonnes pratiques.
Marquage obligatoire de certaines espèces
Quel que soit le type de pêche de loisir pratiqué, et afin d’éviter le braconnage, les pêcheurs doivent marquer certaines espèces parmi les plus recherchées, entre autres le bar, la dorade royale, le lieu jaune, le maquereau ou la sole. Ce marquage consiste en l’ablation de la partie inférieure de la nageoire caudale. Il doit être effectué dès la capture, sauf pour les spécimens conservés vivants à bord d’une embarcation avant d’être relâchés.
Tailles minimales à respecter
L’arrêté du 26?octobre 2012, modifié le 23?février 2013, détermine la taille ou le poids minimal des poissons, crustacés et coquillages (pour une espèce ou une zone géographique donnée) capturés dans le cadre de la pêche de loisir. Si vous pêchez en bateau, le nombre d’engins (lignes…) autorisés est limité et le numéro d’immatriculation de l’embarcation doit être mentionné sur les engins « dormants » (filets, casiers, palangres).
Quotas individuels
Pour certaines espèces, les quantités maximales pouvant être ramassées par personne et par marée sont réglementées dans chaque département.
Bon à savoir. Zones d’interdiction, de restriction ou d’activité, taille de capture des espèces, etc. tous les renseignements sur la réglementation applicable dans votre région sont disponibles auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (délégation à la mer et au littoral).
Le manuel de bonnes pratiques et de règlementation de la pêche maritime édité par le ministère du développement durable se trouve ci dessous. Vous pouvez cliquer dessus pour l'ouvrir et l'enregistrer sur votre ordinateur.
Date de dernière mise à jour : 11/04/2018
Commentaires
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- 1. colombo Le 12/03/2015
J'approuve totalement l'avis de Mr Joel C. Comme tres souvent en France nous sommes dans l'incohérence totale . Car pour l'instant c'est interdit ,mais des centaines de personnes sont sur les bancs toutes les semaines et font n'importe quoi ....Merci Joel .. -
- 2. Joël Confoulan Le 10/08/2014
Merci pour ces infos pratiques mais je souhaite émettre une forte réserve sur l’interdiction du ramassage des huitres car selon moi, il manque une précision d’importance.
Si, effectivement, il parait normal que le ramassage des huitres soit effectivement interdit dans le périmètre des parcs ostréicoles (concessions privées faisant l’objet de contrat d’exploitation sur le domaine public maritime), il est anormal qu’il le soit en dehors.
Et ce, pour deux principales raisons :
· Les huitres ont toujours existé sur le Bassin. Leurs différentes et successives disparitions résultent de leur sensibilité aux agents de pollution qui, sauf erreur, proviennent de la cohabitation avec la vie humaine (ayant pour cause notamment : le rejet des excréments, le rejet des liqueurs de la Cellulose du Pin, DDT, HAP, lixiviats des décharges, lessivages des routes, biocides etc.). Ce produit à l’état naturel est un bien public tout autant que les crevettes ou les crabes. Donc les huitres en dehors des parcs (à + de 15m) appartiennent à tout le monde (pour une consommation familiale) et bien sûr aux ostréiculteurs qui veulent bien les ramasser.
· La reproduction naturelle des huitres ne peut se contenir à l’intérieur des parcs. De ce fait, pour tous ceux qui naviguent sur tout le Bassin, un constat évident : la prolifération des huitres dites sauvages devient une pollution à plusieurs titres : émergence de rochers d’huitres dangereuse pour la navigation, développement de champs diffus d’amas de coquilles sur des zones de sable accessibles aux familles (exemple l’île aux Oiseaux), conséquence importante sur l’hydraulique par l’envasement que génèrent ces colonies tout simplement par leur rejets naturels et la sédimentation calcaire supplémentaire, transformation des paysages de sable propre en vaseys. Le libre ramassage familial ne peut absolument pas concurrencer l’économie de l’ostréiculture. En revanche, il peut limiter un tant soit peu cette prolifération néfaste.
Donc, pourquoi ne pas parler et dénoncer aussi de la cueillette (braconnage) à outrance de certains professionnels peu scrupuleux qui ont fait pratiquement disparaitre notamment les crabes, les couteaux, les pibales , les coquilles Saint-Jacques, les anguilles etc. ?
Sans nouvelle pollution, les huitres sont donc loin de disparaitre ! De plus la qualité des sauvages est souvent bien éloignée de celle de culture.
JC
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