Vers la création du Parc Naturel Marin du Bassin d'Arcachon

LE PLAN DE GESTION DU PARC MARIN EN COURS D'ELABORATION

Voici un document élaboré par Jean Marie Froidefond, scientifique, membre de la SEPANSO. C'est un travail d'analyse et de synthèse sur les impacts des activités humaines sur le Bassin d'Arcachon. Et une recherche de solutions pour remédier à ces impacts qui ont fortement dégradé la partie orientale du Bassin, le Nord Bassin.

Le document est consultable et enregistrable ici: Parc marin pour un plan de gestion ambitieuxParc marin pour un plan de gestion ambitieux (510.98 Ko)

Le Parc naturel Marin du Bassin d'Arcachon et son ouvert a été créé

Voici le décret de création: Pnm decret 5 juin 14Pnm decret 5 juin 14 (121.04 Ko)

Le conseil de gestion comptera 56 membres dont voici le détail:

PNM Conseil de gestion

1° Sept représentants de l’Etat et de ses établissements publics : a) Le commandant de la zone maritime Atlantique ; b) Le directeur interrégional de la mer Sud-Atlantique ; c) Le directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Aquitaine; d) Le sous-préfet de l’arrondissement d’Arcachon ; e) Le directeur départemental des territoires et de la mer de Gironde; f) Le directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonne ; g) Le délégué régional Aquitaine du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres

2° Seize représentants des collectivités territoriales et de leurs groupements :  a) Deux représentants de la région Aquitaine ;  b) Deux représentants du département de la Gironde ;  c) Un représentant de la commune de Lège-Cap-Ferret ;  d) Un représentant de la commune d’Arès ;  e) Un représentant de la commune d’Andernos-les-Bains ;  f) Un représentant de la commune de Lanton ;  g) Un représentant de la commune d’Audenge ;  h) Un représentant de la commune de Biganos ;  i) Un représentant de la commune du Teich ;  j) Un représentant de la commune de Gujan-Mestras ;  k) Un représentant de la commune de La Teste-de-Buch ;  l) Un représentant de la commune d’Arcachon ;  m) Un représentant du syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon (SIBA) ;  n) Un représentant du syndicat mixte pour la révision et le suivi du schéma de cohérence territoriale du bassin d’Arcachon-Val de Leyre (SYBARVAL) ;           

3° Un représentant du parc naturel régional des Landes de Gascogne ;      

4° Un représentant de l’organisme de gestion d’une aire marine protégée contiguë, choisi parmi les organismes gestionnaires des réserves naturelles nationales du banc d’Arguin et des prés salés d’Arès-Lège ;

5° Quinze représentants des organisations représentatives des professionnels :  a) Un représentant du comité régional des pêches maritimes et des élevages marins d’Aquitaine ;  b) Trois représentants du comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins de la Gironde ;  c) Un représentant de l’organisation de producteurs Pêcheurs d’Aquitaine ;  d) Quatre représentants du comité régional de la conchyliculture Arcachon-Aquitaine ;  e) Deux représentants locaux des industries nautiques  ;  f) Un représentant des professionnels du transport de passagers exerçant sur le bassin d’Arcachon ;  g) Un représentant des ports du bassin d’Arcachon ;  h) Un représentant de la chambre de commerce et d’industrie de Gironde, au titre des activités touristiques ;  i) Le directeur de la chambre d’agriculture de la Gironde ou son représentant

6° Six représentants des organisations locales d’usagers de loisirs en mer :  a) Un représentant de la pêche récréative ;  b) Un représentant de la chasse maritime ;  c) Un représentant des sports de glisse ;  d) Un représentant de la pratique de la voile ;  e) Un représentant de la plaisance motonautique ;  f) Un représentant du comité départemental de la Gironde de la fédération d’études et de sports sous-marins ;

7° Six représentants d’associations de protection de l’environnement et du patrimoine culturel :  a) Quatre représentants des associations locales de protection des milieux marins, dont une désignée par l’association France Nature Environnement (FNE) ;  b) Un représentant d’une association locale compétente en matière d’éducation à l’environnement ;  c) Un représentant des associations locales de valorisation du patrimoine culturel lié à la mer ; 

8° Quatre personnalités qualifiées :  a) Une personnalité qualifiée dans le domaine de l’avifaune et des habitats marins et littoraux ;  b) Deux personnalités qualifiées choisies dans les domaines scientifiques, dont une au titre de l’hydro-sédimentologie ;  c) Une personnalité qualifiée dans le domaine de la formation maritime.

 

Cg


 

 

 

Loi régissant les Aires marines protégées et les parcs naturels marins:

C'est ICIloi-amp-et-pnm.pdf loi-amp-et-pnm.pdf

Mars 2012: la commissaire enquêtrice a rendu son rapport:

Il est ici:rap-pnm-bao-02-2012-sans-annexes.pdf rap-pnm-bao-02-2012-sans-annexes.pdf

89% des personnes et associations se sont exprimées en faveur du Parc Naturel Marin, 80% avec des réserves

Voici ce qu'elle propose pour le futur conseil de gestion:

Un conseil de gestion composé de 51 membres:

 

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Le conseil scientifique des Aires marines protégées donne son avis, c'est ici:

6-1-2-avis-conseil-scientifique-cs-aamp-arcachon-23-02-12.pdf 6-1-2-avis-conseil-scientifique-cs-aamp-arcachon-23-02-12.pdf

La participation des Ecocitoyens à l'enquête publique sur le projet de Parc Naturel Marin

cliquez dessus pour agrandir

 

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Les prés salés de La Teste n'appartiennent pas au Conservatoire du Littoral, seule la forêt de Camicas est protégée comme on le voit sur les cartes:

 

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Notre association a participé aux réunions de la mission de création du Parc Naturel Marin du Bassin d'Arcachon sous la direction de Madame Anne Littaye, de l'Agence des Aires Marines Protégées. Les consultations sont terminées et le projet a été arrêté par le Préfet d'Aquitaine, Mr Stéfanini.

 

Madame Le Yondre, maire d'Audenge et candidate PS aux Législatives 2012

position-le-yondre-parc-marin-1.pdf

Position du Conseil général 33 et Conseil Régional

2011-12-05-courrier-signe-avec-annexes.pdf

Lu dans Sud-ouest du 26 décembre:

Alors que la mission d'études proposait un conseil de gestion à 47 membres dont 12 sièges pour les élus des 10 communes, du Conseil général et du Conseil général (le parc naturel de la mer d'Iroise compte un conseil de gestion à 50 membres pour 147 communes), le projet amendé par les préfets a porté celui-ci à 60 membres dont 25 sièges pour les élus (deux par communes, un pour le Siba, un pour le Sybarval, deux pour le Conseil général et un pour le Conseil régional). Avec les six postes des représentants de l'État, ce double collège aurait une majorité de 31 voix.

Tous les élus ne sont cependant pas d'accord. Pour simplifier, disons que les élus de droite, dont Marie-Hélène des Esgaulx et Yves Foulon, souhaitaient une présence conséquente des élus, alors que les élus de gauche, comme Nathalie Le Yondre, François Deluga et Christian Gaubert, trouvent ce nombre excessif. Une analyse que partage Michel Sammarcelli, le maire (ex-UMP) de Lège-Cap-Ferret dont le souhait de la présence du Siba a été exaucé.

Nous demandons que la règle selon laquelle aucun collège ne doit avoir la majorité soit respectée.

 

Le projet est en ligne sur le site des Aires marines protégées:

ftp://ftpagence.aires-marines.fr/

Lien vers le projet:

ftp://ftpagence.aires-marines.fr/../../../documents%20enquete%20publique/

 

Pour se connecter, voici les codes:

extarcachon

arc2010

Les dossiers Patrimoine et Usages étant trop lourds à charger vous pouver les consulter sur ce site.

Quant aux propositions de gestion, les voici (un peu long à charger):

propositions-v7dec2011.pdf propositions-v7dec2011.pdf

 

 

Historique

Le 8 Novembre, à Lanton, a eu lieu la dernière réunion de concertation, prélude à la mise à enquête publique du projet de Parc Marin. Une prestation de qualité de la part de l'agence des Aires Marines sur le projet et ses 7 orientations auxquelles nous adhérons totalement.

1 Garantir la spécificité de la biodiversité lagunaire et l’attractivité du site pour l’accueil de l’avifaune.

2 Préserver et restaurer le bon fonctionnement écologique des milieux, notamment des marais maritimes en favorisant une qualité environnementale satisfaisante et une gestion intégrée des richesses et des usages.

3 Contribuer à la mise en valeur des patrimoines naturels,culturels et paysagers marins afin de conserver au territoire son identité maritime et la faire prendre en compte dans les projets de développement.

4 Promouvoir et accompagner les filières professionnelles d’exploitation des ressources marines dans une démarche respectueuse des équilibres naturels, préserver les emplois et valoriser les savoir-faire.

5 Promouvoir des pratiques respectueuses du milieu marin dans les activités nautiques par l’adaptation des supports de navigation, des comportements et des aménagements.

6 Améliorer la connaissance du fonctionnement dynamique du Bassin et de son lien avec l’océan notamment sur les transports hydro-sédimentaires et sur les échanges entre les écosystèmes.

7 Responsabiliser et sensibiliser les populations aux impacts des usages sur les équilibres naturels marins et aux bénéfices du Bassin et de son ouvert pour leur qualité de vie.

Bien qu'à l'origine, le conseil de gestion ne devait compter que 2 élus, ceux-ci avaient réussi à en obtenir 12 sur 47. Or nous avons appris que le matin du 8, lors d'une réunion où étaient présents les 10 élus des communes littorales, l'agence des aires marines et les deux préfets, trois des maires ont demandé l'obtention du triplement de leurs représentants, mettant en péril le projet.

La satisfaction de cette demande aurait porté le nombre de représentants au Conseil de Gestion du Parc Marin à 75 membres, rendant complètement inopérante cette structure en premier lieu, et faisant fi de la règlementation en deuxième lieu, car la règle principale est qu'aucun collège de membres ne doit avoir la majorité.

Deuxième surprise: le retrait du périmètre des prés salés Est et Ouest de la Teste, sans raison, car ils ne bénéficient d'aucune protection malgré les dires de la municipalité.

L'affaire est remontée jusqu'au ministère et la décision appartient à la ministre, Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous attendons la sortie de la nouvelle mouture du projet et la composition du futur Conseil de gestion.  

 

Nos courriers à Mme Littaye, chef de mission du Parc Naturel Marin

Le 26 septembre 2010

Madame

Nous vous remercions pour l’invitation de notre association au groupe de travail  «Biodiversité»  du 14 septembre 2010.

Il nous semble que l’idée majeure des différents exposés a été la mise en évidence de l’interaction entre toutes les composantes de l’écosystème. Ceci corrobore parfaitement notre analyse de la dégradation du biotope du Nord Bassin: disparitions des zostères (noltii et maritima ), augmentation très élevée de la turbidité, comblement des chenaux et esteys, accrétion, prolifération de rochers d’huitres, diminution de la courantologie, accroissements des biocides, élévation du taux des HAP, eutrophisation par les Nitrates et Phosphates, arrivées massives d’algues vertes à chaque embouchure de cours d’eau, plantes invasives (spartines anglica),etc…

Non seulement, toutes ces nuisances sont liées, mais s’accélèrent les unes les autres. Il est évident que ces modifications profondes et sur un temps très court ne peuvent qu’être désastreuses pour l’écosystème .

Les trois objectifs du PNM sont :

ETUDIER : De nombreuses études existent déjà, de plus, les indicateurs sont tous dans la même direction. Au-delà des études, ne négligeons pas l’observation, basée sur des périodes relativement longues.

PROTEGER : Des règles simples peuvent être mises en place rapidement et facilement applicables, la rapidité d’action est maintenant primordiale.

DEVELOPPER : Un écosystème déséquilibré ne sera pas très attractif, tant d’activités ont déjà disparu sur la partie Nord: pêche à pied, plongée sous marine et même à certains endroits: la baignade.

Vu l’état écologique du Bassin d’Arcachon, nous pensons que la mise en place d’un Parc Naturel Marin est absolument indispensable dans un délai le plus court possible. Nous restons à votre disposition pour une visite qui éclairerait nos propos.

Veuillez agréer Madame l’expression de nos salutations distinguées

 

 Le 14 novembre 2010

Madame,

 Nous avons assisté à la seconde réunion du Parc Naturel Marin sur la biodiversité et nous vous remercions de nous avoir conviés.

 Un point nous parait essentiel: hiérarchiser les priorités. En effet, le financement n’étant pas extensible, une concentration sur les sujets principaux serait bienvenue.

 A savoir, nous pouvons vous proposer une trame utilisée dans toute méthode de résolution de problèmes: émission d’idées (brain storming) et vote sur la classification des idées émises. On fera ressortir ainsi les idées essentielles.

 Mais d’ores et déjà, nous pouvons vous proposer la classification suivante:

1 Qualité des eaux du bassin versant (biocides, autres produits chimiques et turbidité)

2 Courantologie et sédimentation.

3 Fréquentation anthropique autour du Bassin (habitat et activité ludiques)

 Comme vous l’avez exposé lors de la première réunion sur la biodiversité, les phénomènes sont non seulement liés entre eux mais s’accélèrent les uns les autres. Mais nous sommes persuadés que la source initiale des problèmes reste les produits chimiques dont les HAP et les biocides. L’important est donc de remonter aux sources de pollution et de les supprimer.

 Nous vous prions d’agréer, Madame, l’expression de nos salutations très distinguées

 

 Le 17 janvier 2011

Madame,

 Nous participons avec intérêt aux réunions de création du Parc Naturel Marin. Nous avons particulièrement apprécié la tenue de la dernière réunion consacrée au Nautisme. Le ton a enfin été donné, affirmant la nécessité de sauvegarder le biotope en modifiant certains usages. Nous pensons que si il est difficile de diminuer significativement le nombre de bateaux, il est tout à fait possible de modifier le type des embarcations ainsi que leur usage, sans amputer ni la sécurité ni le plaisir de naviguer.

Les trois caractéristiques les plus dommageables pour la sécurité des autres usagers et l’environnement sont: la taille, la puissance et la vitesse, avec leur cortège de remous, de bruit, de pollution notamment par les HAP, de destruction des berges des chenaux, d’émulsion des vases.

Les limitations de la vitesse doivent être modulées en fonction de la largeur et la profondeur des lieux de navigation.

Les places de port étant toujours jugées insuffisantes, on pourrait favoriser les emplacements pour des bateaux de taille jugée raisonnable pour un plan d’eau protégé.

Le tirant d’eau des VNM étant très faible, leur utilisation à grande vitesse sur les crassats de la côte Nord est désastreuse pour les vasières et l’avifaune (scène observée: la poursuite des cygnes non matures)

Vous avez dû recevoir copie d’un courrier adressé à notre député Mr Deluga, sur la réglementation des peintures antifouling.

Veuillez agréer Madame l’expression de nos salutions distinguées.

Réunion de concertation du 28 janvier 2011 à Arès

Aujourd'hui à Arès, toutes les associations et de nombreux élus étaient présents pour assister à cette réunion de concertation, présidée par le préfet d'Aquitaine, Mr Schmitt et le préfet maritime, l'amiral de St Salvy et gérée par la chef de mission, MMe Anne Littaye.

Nous mettrons en ligne un compte-rendu dans quelques temps.

Réunion du 14 janvier 2011 à Gujan sur le nautisme

Nous avons assisté à la réunion sur le nautisme dans le Bassin, largement inspirée du rapport Géomer du 10 décembre 2010 que vous pouvez consulter et télécharger en suivant le lien:

http://www.aquitaine.pref.gouv.fr/politiques/devdurable/

Voici le compte-rendu de la réunion où chaque activité professionnelle ou de loisirs était représentée.

Réunion du 26/11/2010, à Lège Cap Ferret

Mission de création d’un parc naturel marin sur le Bassin d’Arcachon et son ouvert

Groupe de travail « Ressources exploitées ».

 Etat des lieux sur les activités.

 

La Conchyliculture

La pêche professionnelle

La pêche récréative

La chasse maritime

Exploitation pétrolière.

 

1) Conchyliculture

Présentation des indicateurs relatifs à la conchyliculture sur le Bassin d’Arcachon par JC Mauviot.

 

Présentation de l’activité professionnelle au travers des indicateurs sociaux (emplois).

1000 emplois directs concernant la conchyliculture sur le Bassin. Pas d’équivalents temps pleins.

500 marins embarqués sur les bateaux, soit en tant que patrons ou salariés. 30 conjoints collaboratrices avec statut aléatoire.

En attente enquête exhaustive sur statut des conjointes : salariées, collaboratrices, sans statuts.

Impact important que ces 1000 emplois. Problèmes aujourd’hui de la filière, consécutifs à la mortalité des stocks d’huîtres. Mise en place gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences pour faire face à des problèmes de licenciements et venir en aide aux chefs d’entreprise qui veulent diversifier leur activité ou chercher une reconversion.

Au niveau de cette main d’œuvre, 2 types de protection sociale. La plupart relève des invalides de la marine et quelques employés à terre de la MSA.

 Le nombre de salariés identifiés à l’ENIM = 250 et à la MSA = 503. (dont saisonniers).

 

Evolution des surfaces concédées depuis 1960.

Descente vertigineuse de 1960 à 1990, avec deux crises, la 1ère concerne la fin de l’huître portugaise et son remplacement et la 2ème crise en 1980 avec la forte réduction de l’effectif d’entreprise.

Depuis 80, le nombre de concessionnaires descend de façon modérée (de 700 à 430 aujourd’hui).

Obligation aujourd’hui de tenir un registre des entreprises.

 Au niveau des surfaces concédées, 1700ha à 700ha (11000ha d’estran).

 Pyramide âges : les effectifs les plus représentés sont entre 40 et 50 ans. Depuis 10 ans, 140 jeunes entrepreneurs se sont installés.

 En 2008 et 2009, révision de l’ensemble des agréments sanitaires. Les détenteurs ont dû reprendre leur dossier et certaines entreprises ne sont pas à jour actuellement.

 Le nombre de départ est plus élevé que le nombre d’installations. Pour être ostréiculteur il faut une équivalence de bac professionnel.

 Pose de collecteurs au cours de 10 dernières années : forte évolution dans le nombre des collecteurs posés.

 Indicateurs économiques de la filière : à partir d’une étude avec le centre de gestion, mise en place d’indicateurs technico-économique, classement des chiffres d’affaires :

Inférieurs à 76000euros, seuil du forfait, petites entreprises les plus représentées, 214 sur le Bassin

Entre 76000 et 150000 : 20%, 66 entreprises

150000 et 300000 : 33,

300 000 et plus : 16.

Le stock global en culture est évalué à 10 000 tonnes. (enquête fin 2009, affectée par les baisses de stock).

 Le commerce de détail reste important mais on voit apparaître une part de + en + importante pour la GMS.

 CA global du Bassin sur 2009 : 35 millions d’euros par an pour la filière.

 

2) Pêche professionnelle. Par JM Labrousse

 Pêche arcachonnaise

Pêche Bassin Arcachon

Pêche océan.

 110 navires de pêche avec PME + 180 CMPP (bateaux qui font de la conchyliculture et petite pêche).

4000tonnes en 2007 pêchées 15millions d’euros de CA, 26 ports de débarquement déclarés pour le poisson et les coquillages, une criée à Arcachon, 2 flottilles distinctes.

Pas de pêche ouest Irlande, c’est surtout dans le Golf de Gascogne jusqu’à la pointe Finistère.

Majorité de pêches intra bassin.

80 navires intra Bassin, démarrés à la journée. (sortie le matin, relève les filets, les reposent et ressortent le lendemain matin).

La flottille océan = 30 navires , vedettes à l’océan et chalutiers

 Evolution des tonnages : diminution depuis 2006, perte de 6 navires en 3 ans.

Cette diminution fragilise les installations portuaires et la filière dans son ensemble.

 Vente à coopérative (50% des achats en criée)

Vente en direct dans les cabanes aux normes, ventes ambulantes, les AMAP, restaurateurs, poissonniers.

Filière bien organisée dans la limite de sa représentation et de ses moyens. Elle agit au niveau européen.

 Activité très encadrée, administrée par l’Europe (politique commune de la pêche)

 Formation des équipages : comité des pêches d’Arcachon organise des formations.

Le comité local gère les licences, fait des propositions de modifications de législation (taille des filets…).

Mesures de protection des ressources : stock de palourdes par exemple. Mise en place de réserves, problème de croissance sur palourdes, huîtres, espèces du bassin, peut-être à cause d’espèces invasives.

 L’activité de la pêche dépend de la météo ; franchissement des passes difficile, les bateaux sortent mais on des difficultés à rentrer.

 

3) La pêche récréative de loisirs(APPBA Mme V. Larrose)

 Plusieurs types de pêche : pêche au bord, surf-casting, pêche en bateau, à pied, sous marine.

Pêche réglementée, strictement encadrée pour la pêche en bateau. La pêche de loisirs est soumise à la même réglementation que la pêche professionnelle.

Charte signée le 7juillet2010 : Gestion de la ressource, lutte contre la fraude, marquage des poissons, Difficulté de quantifier les pêcheurs non inscrits dans des associations.

Pêche de bord essentiellement à l’extérieur du Bassin. Association des pêcheurs côtiers girondins : défense des pêches ancestrales pratiquées sur le littoral girondin.

Les techniques de pêche : pêche à la foëne, filet tramail, pêche le lançon dans les baïnes, pêche aux mules.

Statistiques : évaluation à 16kg par an et par pêcheur qui sortent en moyenne 6 fois dans l’année.

 

4) La pêche sous-marine

Il existe 3 fédérations distinctes qui veulent préserver la chasse sous-marine. 3 clubs au niveau du département.

Promotion de la pêche sous-marine, enseignement des connaissances et techniques,.

Réglementée. Des interdictions : celle de pêcher plus de 6 araignées par jour et par pêcheur par exemple.

Sites : bien répertoriés, épaves, zone du Cap Ferret, Hortense…

Espèces pêchées : bars, daurades, maigres, difficiles à capturer.

Observateurs privilégiés de la faune et de la flore aquatiques : diminution des stocks, pollution sous-marine..

 

5) La Chasse maritime (ACMBA)

Elle se fait essentiellement sur le domaine public maritime. Location du territoire de chasse à l’état, sous un bail de 9 ans, envoie d’un garde. Le chasseur loue une concession en plus de leur carte. 950 chasseurs détendeurs de la carte en 2009.

Chasse d’attente réglementée (essentiellement canards). Chasse à la tonne sur postes fixes (flottantes sur le bassin), chasse uniquement de nuit. Chasse au pédalo très peu pratiquée sur le bassin.

(18000 sarcelles tuées sur le département, canards de prédilection des chasseurs). (Prélèvements de 4 à 18 canards siffleurs par installation du bassin)…Chasse sur le bassin du 1er samedi d’août au 31 janvier voire un peu plus pour quelques espèces, le reste de l’année les chasseurs continuent d’entretenir leurs installations.

Importance de l’entretien des mares, présence d’une biodiversité importante.

 

6) Exploitation pétrolière.

 

Ressource en profondeur sur le Bassin d’Arcachon. Sté exploitante Vermilion Rep, fait partie d’un groupe canadien installé sur territoire français grâce au rachat des actifs d’Esso Rep en 1997. 90 salariés avec sous-traitance. 250 emplois indirects sur le gisement.

Exploitation de gisements matures : gisements déjà exploités depuis plusieurs dizaines d’années qui ne semblent plus intéressants pour de grands groupes pétroliers. Exploitation de ces champs avec des optimisations et des technologies avancées qui permettent de prolonger l’exploitation.

1er producteur d’hydrocarbure liquide en France.1700m3 de pétrole produit par jour. 45% de la production nationale, 1% de la consommation nationale. 11 champs sur l’Aquitaine dont 6 sur le pourtour du BA.

Le pétrole s’est formé dans le milieu marin il y a plusieurs dizaines de millions d’années avec l’accumulation de plusieurs milliers d’épaisseur de mètres de sédiments qui ont créé un enfoncement de ces sables et argiles en profondeur. Lorsque ces roches atteignent une très grande profondeur, entre 2000 et 3000m la matière organique se transforme et génère de l’hydrocarbure. Ca peut être soit de l’hydrocarbure liquide, soit des hydrocarbures gazeux. Une fois que ces hydrocarbures ont été générés ils migrent vers la surface puisque plus légers que l’eau, les pièges pétroliers existent uniquement que s’il y a une couche imperméable qui bloque cette migration, dans une structure en profondeur.

Sur le BA exploitation entre 3100 et 3500 m en profondeur, en vertical, et l’âge approximatif de la roche qui contient du pétrole est de 125 millions d’années.

A l’échelle de ces champs pétroliers, ce qui a été exploité et le sera, représente un milliard de m3.

 

Encadrement de l’activité pétrolière sur le territoire : la société n’a le droit d’effectuer des travaux de recherche et d’exploitation que s’il est octroyé un titre minier encadré par la réglementation. Lorsqu’un champ est découvert et mis en exploitation, la société a le droit de commercialiser les produits extraits que s’il y a une concession minière.

Une fois identifiée par les méthodes sismiques la localisation géographique d’une structure potentielle qui peut renfermer du pétrole, l’unique moyen pour vérifier s’il y a du pétrole, c’est le forage. Principale activité de la société avec la réalisation de puits pétroliers. Sur le BA pratique du forage dévié : certains forages peuvent atteindre 4500 m de longueur.

13 puits actifs autour du bassin sur les 26 puits qui ont été forés. La production est de 7100 tonnes mensuelles de pétrole. Cela représente 1/3 de la production en Aquitaine. Le pétrole est acheminé jusqu’à un centre de traitement par un réseau enterré.

Normes environnementales exigeantes. Il reste un potentiel d’exploitation important sur le bassin.

 

Proposition d’un projet de réflexion sur le projet de PNM :

Comment ce PNM peut-il accompagner les différents produits de développement (emploi pêche et conchyliculture), par rapport à des projets de diversification et de soutien de ces filières et d’une manière plus large, quelle gestion de cet espace par rapport à ces activités.

Questions posées, à solutionner ensemble.

 

Présentation suivie d’un échange entre les participants et les organisateurs.

 

Des inquiétudes:

 -Malaise sur la qualité de l’eau, et pourtant les études sont positives. Il y a des changements au niveau des espèces, dont certaines ne rentrent plus sur le bassin.

 -Souci de la croissance des espèces: on ressème des palourdes mais elles ne grossissent pas.

 -Gestion des espaces: problème des corps morts pour la navigation et la pêche au casier. Nécessité de développer les ports à sec (JM Labrousse)

Il faut arrêter ce système de corps morts toute l’année (48000 ) Espèce invasive, la crépidule dans la zone des corps-morts. APBA pour le développement des ports à sec pour les nouveaux bateaux.

 -les plongeurs constatent une forte turbidité des fonds marins, une diminution des espèces habituelles mais une augmentation de la sériole, poisson de Méditerranée.

 -Problème des parcs abandonnés et du nettoyage du bassin: le concessionnaire doit restituer sa concession propre. En ce qui concerne la partie concédée, les ostréiculteurs sont attentifs à la transmission des structures, et on peut les identifier. Les problèmes sont posés par la partie non concédée du bassin, on évalue à 1 million de m2 ( 100 ha) de parcs abandonnés. Prévenir le service des affaire maritimes.

Tous utilisateurs du Bassin, au lieu de se monter les uns contre les autres, il faut organiser des journées de nettoyage. Mais la vraie pollution est terrestre, l’algue verte est revenue, la lige envahit les filets.

 

Conclusion d’Anne Littaye:

 Tout ne va pas si bien que ça, mais les chiffres sont bons. Des taxes dissuasives sur les désherbants. Une zone de vigilance nitrates sur la Leyre. Une structure: la DDTM.

Le Bassin est concerné par trois SAGE, la qualité des eaux dépend de l’apport terrestre vers la mer. Des actions sont en marche pour répondre à ces problèmes.

 SAGE: Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux.

Date de dernière mise à jour : 11/04/2018